Ibn Qudamam (Puisse Allah lui accorder sa miséricorde) dit : « Si la femme en cycle menstruel recouvre sa propreté rituelle avant le coucher du soleil, elle accomplit les prières du zouhr et d’asr. Si elle la recouvre avant l’aube, elle accomplit les prières du maghrib et d’isha. Cet avis a été rapporté d’Abdour Rahman ibn Awf, d’Ibn Abbas, de Tawous,de Rabi’a, de Moudjahid, de Nakha’i , de Zouhri, de Malick, de Layth, de Chafii, d’Isaac et d’Abou Tawr. L’imam Ahmad a dit : «l’ensemble de la génération suivant celle des compagnons, à l’exception de Hassan, était de cet avis. Hassan lui dit: elle ne doit accomplir que la prière durant le temps de la quelle elle a recouvré sa propreté rituelle. C’est aussi l’avis de Thawri et des partisans de l’opinion personnelle ».
al-Moughni (1/238)
Cheikh Ibn Outhaymine (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a choisi l’avis selon lequel la femme n’accomplit que la prière pendant le temps de laquelle elle a recouvré sa propreté rituelle. Aussi ne doit elle pas la regrouper avec la prière antérieure. Il vaut mieux s’en tenir à l’avis de la majorité qui vaut qu’elle fasse les deux prières ensemble. Si elle se limite à celle pendant le temps de laquelle elle a recouvré sa propreté rituelle, nous espérons qu’il n’ y a pas d’inconvénient. Celle qui n’aurait pas agi ainsi dans le passé à cause de son ignorance, n’encourt rien en raison de la portée générale des arguments qui permettent d’excuser l’ignorant et le fautif, mais aussi parce que la question est controversée comme il a déjà été dit.
(Ibn ‘Uthaymin, Fatawa n.12 n.31)