15 FONDEMENTS DE NOTRE CROYANCE ET DE NOTRE DA’WAH CITER PAR SHEIKH MUQBIL :
Notre da’wa (c’est a dire la da’wa salafiya). Sheikh al-’allama Muqbil Ibn Hadi Al-Wadi’i (rahimahu llah) a citer :
1) Nous croyons en Allah, Ses Noms et Attributs, tels qu’ils sont mentionnés dans le Livre d’Allah et dans la Sunna du messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wa sallam), sans tahrif ( changement, déformation), ni ta’wil ( interprétation figurative), ni tamthil (opérer une similitude), ni tashbih (ressemblance), ni ta’til (reniement).
2) Nous croyons qu’invoquer les morts et chercher refuge auprès d’eux, et de même avec les vivants, dans ce dont personne n’est capable sauf Allah, est un shirk billah (association à Allah). De même, croire que les sorts et les amulettes peuvent apporter un bien en même temps qu’Allah ou en dehors d’Allah, est un shirk, et les porter sans avoir cette croyance en eux est de la superstition.
3) Nous aimons les sahaba (compagnons) (radiallu ‘anhum) du messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wa sallam), et nous détestons ceux qui parlent contre eux. Nous croyons que parler en mal d’eux revient à parler en mal de la Religion, car ils sont ceux qui nous l’ont transmise. Et nous aimons la famille du prophète (salallahu ‘alayhi wa sallam) avec l’amour qui est permis dans la shari’a.
4) Nous détestons al ‘ilm al kalam (la science de la rhétorique théologique), et nous la considérons comme étant parmi les raisons majeures de la division de la Oumma (communauté).
Nous n’acceptons rien des livres de fiqh (jurisprudence), ni des livres de tafsir (exégèse du Qu’ran), ni des histoires anciennes, ni des Sira (biographies) du prophète (salallahu ‘alayhi wa sallam), excepté ce qui a été confirmé par Allah ou son messager (salallahu ‘alayhi wa sallam). Nous ne disons pas par là que nous les rejetons, ni ne prétendons que nous n’en avons pas besoin. Plutôt, nous tirons bénéfice de nos Savants et des juristes, et d’autres encore. Cependant, nous n’acceptons un jugement qu’avec une preuve authentique.
5) Nous ne faisons de takfir (anathème – faire sortir de l’islam) sur aucun musulman à cause de ses péchés, excepté l’association, ou l’abandon de la prière, ou l’apostasie (renier l’Islam). Nous cherchons refuge auprès d’Allah contre cela.
6) Nous ne jugeons pas correcte la révolte contre les gouverneurs musulmans, tant qu’ils sont musulmans, ni ne pensons que les révolutions apportent la réconciliation. Plutôt, elles corrompent la communauté. En ce qui concerne les gouverneurs de Aden, alors nous pensons que les combattre est une obligation, jusqu’à ce qu’ils se repentent de leur hérésie, du Socialisme, et d’appeler les gens à l’adoration de Lénine et de Marx et d’autres que ces deux-là qui ont professé le Kufr (mécréance).
7) Nous soutenons que la da’wa (prêche) des Ikhwan al muslimin n’est pas une da’wa probe et droite qui apporte la rectification de la communauté. Certes, leur da’wa est politique, pas religieuse. Elle est également une da’wa de l’innovation, car elle est un appel en vue de faire des pactes d’allégeance inconnus et elle est une da’wa de fitna (discorde, trouble) fondée sur l’innovation, et tout ceci est basé sur l’innovation.
8) Nous restreignons notre compréhension du Livre d’Allah et de la Sunna du messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wa sallam) à la compréhension des Salaf de la Oumma parmi les savants du hadith, et non ceux qui les suivent aveuglément. Plutôt, nous prenons la vérité d’où qu’elle vienne. Et nous savons que certains se prétendent de la Salafiya, pourtant la Salafiya est innocente d’eux, car ils apportent à la société ce qu’Allah a rendu illicite.
9) Nous croyons que la politique fait partie de la religion, et ceux qui essaient de séparer la religion de la politique essaient seulement de détruire la Religion et de propager le désordre. De même, ce qui s’est répandu dans certains pays islamiques, que : « la Religion est pour Allah, mais l’Etat est pour le peuple » est un appel de la jahiliya. Plutôt, tout doit être pour Allah.
10) Nous détestons les partis (groupes) d’aujourd’hui: le Parti Communiste mécréant, et le parti Ba’thi mécréant, le parti Nasiri mécréant, et le parti Socialiste mécréant, et le parti Rafidite mécréant. Et nous croyons que les gens sont divisés en deux groupes: le parti d’Allah, et ce sont ceux qui établissent les piliers de l’Islam et les piliers de la Foi. Et il y a le parti de Shaytan, et ce sont ceux qui engagent la guerre contre la Shari’a d’Allah.
11) Nous nous opposons à ceux qui sont arrogants et qui clament que les prêcheurs à Allah sont des agents Wahabites. Et nous savons que leurs détestable intention est qu’ils désirent créer une coupure entre les gens de la masse et les gens de science.
12) Notre da’wa et notre ‘aqida est plus chère à nos yeux que nous-mêmes, nos biens et nos progénitures. Ainsi nous ne sommes pas prêts à la laisser tomber pour de l’or ni pour de l’argent. Nous disons que cela est tel qu’aucun ne peut espérer nous désintéresser de notre da’wa, ni penser qu’il lui est possible de nous l’acheter pour des dinar ou des dirham. Car les politiques savent déjà cela de nous, et ils ont désespéré de nous l’acheter par des hautes positions sociales ou des biens matériels.
13) Nous aimons les gouvernements pour ce qu’ils ont de bien, et nous les détestons pour ce qu’ils ont de mal. Et nous n’autorisons pas la révolte contre eux, excepté si nous voyons une mécréance claire de leur part sur laquelle il y a une preuve d’Allah, à la condition que nous en soyons capables, et qu’il n’y aura aucune guerre civile entre les musulmans et leurs opposants. Car les gouverneurs dépeignent ceux qui se révoltent contre eux comme des gens causant la corruption. Et par ailleurs, d’autres conditions interviennent, référez-vous pour cela à nos autres livres. Et le pire des gouvernements est le gouvernement Communiste de Aden. Qu’Allah précipite son déclin et en purifie les pays musulmans.
14) Nous croyons fermement en l’égarement de celui qui rejette les ahadith se rapportant au Mahdi, au Dajjal, et à le descente de Issa Ibn Maryam (‘alayhi salam). Et nous ne désignons pas par là le Mahdi des Rafida. Plutôt, nous désignons le leader issu de la famille du prophète (salallahu ‘alayhi wa sallam), faisant partie des gens de la Sunna, remplissant la terre de justice et de bienfaisance, de même qu’elle était remplie d’oppression et d’injustice auparavant. Et nous disons qu’il fait partie des Ahl As-Sunna, car maudire les nobles Compagnons ne fait pas partie de la justice (ndt: à l’instar de ce que font les Rafida cités auparavant).
15) Ce qui vient de suivre est un aperçu de notre ‘aqida et de notre da’wa. Et les mentionner avec leurs preuves aurait largement allongé ce livre. Certes, j’ai mentionné leurs preuves dans Al makhraj minal fitna . Ainsi, s’il y a quelque objection à cela, alors nous sommes prêts à accepter le conseil s’il est sincère, et à le réfuter s’il est erroné, et à l’éviter si c’est une opposition têtue. Et Allah est plus Savant.
Sachons que cela n’a pas entièrement couvert notre da’wa et notre ‘aqida, car notre da’wa émane du Livre et de la Sunna, pour revenir au Livre et à la Sunna, et de même en ce qui concerne notre ‘aqida. Et Allah nous suffit, et Il est Le Meilleur de ceux en qui l’on place notre confiance. Et il n’y a ni force ni puissance qu’en Allah.
Source : Tarjuma Abi ’Abdur-Rahman Muqbil Ibn Hadi al-Wadi’i (p. 135-142).