On posa la question suivante au cheikh Al-‘Outhaymîne ـ رحمه الله ـ : « Honorable cheikh, nous sommes des étudiants dans un institut médical. Dans nos études pratiques, nous travaillons dans les hôpitaux. Cela nous contraint à rester avec des infirmières pour bénéficier de leur expérience en science infirmière, en parlant avec elle et en les interrogeant. Aussi, elles peuvent être non musulmanes. Parfois, il se peut qu’on se retrouve seul à seule avec l’une d’elles. Que pensez-vous de cela ? »

La réponse était comme suit : « Je pense que si la néces­sité requiert cela, et que vous êtes contraints à le faire, vous devez alors les éviter autant que vous le puissiez. Ne vous adonnez pas à la discussion avec elles, sauf en cas de néces­sité, et évitez de les regarder autant que possible. Du reste, nous demandons à Allâh de faire venir le jour où les hommes étudieront seuls et les femmes étudieront seules. Quant au fait de se retrouver seul à seule avec une femme, il n’est absolument pas permis… mais comment se fait-il qu’un homme soit seul à seule avec une femme puisqu’il y a un malade parmi eux ?! Sauf si le malade est inconscient… »

Liqâ’ât Al-Bâb Al-Maftoûh du cheikh Al-‘Outhaymîne ـ رحمه الله ـ (n° 140).

Le cheikh Al-‘Outhaymîne ـ رحمه الله ـ a dit au sujet de celui qui est éprouvé par la mixité ce qui suit : « On peut détailler la question comme suit :

– Si la nécessité requiert cela, de sorte qu’il n’y ait pas d’universités et d’écoles non-mixtes, on pour­rait dire que cela est une nécessité ; dans ce cas, l’étudiant doit éviter de s’asseoir avec une femme, de discuter avec elle ou de la regarder de manière répétitive, c’est-à-dire il doit s’éloigner autant que possible d’elle.
– Cependant, s’il peut étudier dans d’autres écoles qui ne sont pas mixtes, ou la mixité qui y règne est moindre, de manière à ce que les femmes soient d’un côté et les hommes d’un autre côté, même s’il s’agit d’un seul cours, [dans ce cas qu’il le fasse et] qu’il évite la mixité autant qu’il le puisse. »

Extrait du commentaire du cheikh Al-‘Outhaymîne ـ رحمه الله ـ sur Hilyat Tâlib Al-‘ilm du cheikh Bakr Aboû Zayd ـ رحمه الله ـ, cassette n° 5, 2ème face.

 

Également, on posa la question suivante au cheikh ‘Abd Al-Mouhsine Al-‘Abbâd – qu’Allâh le protège – : « Quels conseils donneriez-vous à ceux qui font des études mon­daines dans les écoles et les universités mixtes ? »

Il répondit comme suit : « Il n’est pas permis à une personne de faire ses études dans des écoles mixtes, à moins qu’elle y soit contrainte. [Si elle est y contrainte], qu’elle se mette à l’écart des femmes, car l’homme peut s’en éloigner. »

Extrait de son explication de Sounane Abi Dâwoûd (cassette n° 92).

 

Le cheikh An-Nadjmî ـ رحمه الله ـ est questionné comme suit : « Il y a chez nous en Algérie des instituts qui enseignent les sciences islamiques. Les études se font comme suit : les étudiants s’assoient au devant et les étudiantes derrière. Ce sont des hommes et des femmes qui nous enseignent. Nous, les femmes droites, quand des hommes nous enseignent, nous portons nos voiles et nous nous cachons les faces. Nous nous assoyons derrière et nous ne nous assistons qu’aux cours obligatoires. Cela afin d’obtenir des attestations qui nous permettent d’enseigner les femmes sous autorisations des autorités. On ne donne ces dernières qu’aux ayant des attestations de ces instituts. Sans ces attestations, les gens des innovations nous empêchent d’enseigner dans les mosquées. Quels conseils nous donneriez-vous ? »

Il répondit comme suit : « Je dis : si les choses chez vous sont comme tu les décris, il est permis de faire les études : à condition que vous portiez vos voiles, vous vous assoyiez derrière, vous cachiez vos faces et vous baissiez vos regards s’il s’agit d’un enseignant. C’est ce que vous devez faire, et si vous le faites, je pense que vous aurez du bien pour cette intention, qui consiste à enseigner les autres femmes. »

On lui dit aussi que la femme qui avait posé la question a dit : « Sachant que nous avons posé cette question à cheikh Zayd (C’est-à-dire : Cheikh Zayd ibn Mohammad ibn Hâdî Al-Madkhalîـ رحمه الله ـ) hier, et il nous a autorisé à poursuivre les études sous conditions religieuses, à savoir nous cacher le visage, nous éloigner des hommes et sortir directement après la fin du cours.

Le cheikh Zayd m’a dit [d’agir ainsi] jusqu’à ce qu’Allâh facilite les choses. »
Le cheikh An-Nadjmî ـ رحمه الله ـ a approuvé cela en disant : « C’est exact. »

Extrait de la cassette intitulée «Questions et réponses datant du 1/4/1427 H» du cheikh An-Nadjmî ـ رحمه الله ـ.