(Se taire sur les innovations et les innovateurs pour un intérêt (maslaha) ?
Ne pas réfuter les innovateurs en citant leur noms sous de faux prétexte qu’ils sont connus et respectés des gens ou actif au sein de la communauté ?
Après avoir lu les paroles des savants salafis tels que cheikh zayd et sheikh abderrazak si tu ne comprends pas ou préfère prendre les AMBIGUÏTÉS des jeunes perturbés, nous ne pouvons plus rien faire pour toi, à part invoquer Allah pour toi)

Question : Fait-il partie du minhaj des salafs de se taire au sujet des prêcheurs des gens de l’innovation ceci dans le but de veiller à certains intérêts, de même que de garder le silence sur le fait de faire le tabdi’ de l’innovateur ou mettre en garde contre lui encore une fois par intérêt ?

Réponse de Sheikh Zayd Al Madkhali :
Le fait de se taire pour veiller à certains intérêts au sujet des gens de l’innovation, qui y prêchent, cela ne fait pas partie de la voie des salafs. Ceci car le fait que l’innovation se répande dans les sociétés mène à la corruption des gens qui s’y trouvent. Et il ne fait aucun doute que repousser les maux prévaut sur l’obtention d’intérêts. De même qu’il n’est pas permis de se taire au sujet de dévoiler ce sur quoi est l’innovateur, se taire à son sujet suscite un grand mal chez les gens. Il est nécessaire de mentionner son innovation et de mettre en garde contre lui, a titre de conseil pour les musulmans, tout cela bien sur en étant capable d’éclaircir son cas.

Et dans le hadith authentique il est rapporté : « Celui d’entre vous qui voit un mal, qu’il le change par la main, s’il n’en est pas capable alors par la langue, et s’il n’en est pas capable alors par le coeur et c’est le degrés le plus bas de la foi. » Muslim, 29/1. Laisser ce répandre l’innovation et se taire au sujet des gens qui y appellent revient à laisser faire le blâmable sans le changer et ceci n’est pas permis dans la législation islamique, celle avec laquelle est venue l’annonciateur, l’avertisseur, la lanterne étincelante, une révélation venant d’un sage bien informé.

Source : Al Ajwiba Al Athariya ‘an Al Massa’il Al Manhajiya / p.107

Question : Fait-il partie de la méthodologie (minhaj) des pieux prédécesseurs (salafs-salih) qu’il est obligatoire de se taire face a l’hérésie (bid’a) de l’hérétique (mubtadi’a) sous prétexte que cet hérétique (moubtadi’a) est actif au sein de la communauté musulmane ?

Réponse de Sheikh Abdarazzak al-Abad :
Non, cela ne fait pas partie de la méthodologie des prédécesseurs, si cet hérétique a une hérésie pour laquelle on craint pour la communauté. Par exemple, le fait qu’il interprète les attributs (siffatou-Allah) ou qu’il rend licite le fait de demander de l’aide a un autre qu’Allah (shirk) ou qu’il calomnie et médise sur certains compagnons ou des choses semblables a celle-ci et au sujet desquelles on craint que la communauté se fasse duper par ces hérésies ou par la célébrité de cet homme…,

il n’est pas permis de se taire face a son hérésie, mais elle doit être démontrée de la meilleure manière, et on doit conseiller les gens, et il est permit de dire : « untel a dit dans tel livre ceci et cela, et son danger est trop grand ou ses propos sont une hérésie et un égarement « . Nous devons démontrer son hérésie et implorer Allah, azzawajal, de lui pardonner. Nous implorons Allah de lui pardonner et de lui faire miséricorde, mais en ce qui concerne son hérésie (égarements), nous devons la démontrer. Nous faisons des invocations pour lui s’il est vivant, et nous demandons a Allah de lui pardonner s’il est mort. Quant a l’hérésie, nous mettons en garde contre elle.

Lorsque par exemple nous consultons le livre « Ihya ‘Ouloum Dine d’Al-Ghazali », nous devons impérativement montrer les erreurs qu’il contient, afin que les gens ne se fassent pas duper par celui-ci, il en est de même lorsque nous consultons les livres des contemporains qui contiennent des égarements, des hérésies et des dangers, nous devons les mentionner et nous devons dire : « Ce livre contient ceci et cela… », mais les propos doivent être scientifique et l’objectif doit également être le fait de conseiller et de mettre en garde.

Quant a sa participation au sein de la communauté musulmane, si celle-ci est bonne, ceci est un bien, louanges a Allah, et lorsque nous démontrons les dangers ou les erreurs qui se trouvent dans son hérésie (bid’a), il se peut que lui-même revienne a ce qui est juste et que ses adeptes cessent de suivre cette hérésie. Lorsqu’ils entendent la mise en garde des savants contre celle-ci, cela augmente l’immunité de la communauté musulmane, ainsi que sa force, son attachement et sa recherche de refuge dans la sounna. Donc, l’objectif de chacun doit être de soutenir la Sounna et de la protéger, et de mettre en garde contre les hérésies et de les diminuer.

Source : La juste compréhension de la méthodologie des prédécesseurs