Cheikh Albanie (rahimahu-Allah) a dit dans son Livre » Majallat Al-Asala t.8 p.74. » en réponse a une question concernant la danse de la femme en présence de son mari ou d’autres femmes ce qui suit :
<< … Donc vous verrez l’homme commun qui ne comprend rien, quand il interroge un savant sur un sujet : » Quel est jugement ? « , même si la réponse est un démenti et une négation, il commence par sa demande : » Quelle est la preuve ? » Et parfois que le savant n’est pas capable d’établir la preuve, particulièrement si la preuve est déduite et adoptée par la recherche approfondie et n’est pas exposée dans un texte spécifique dans le Qur’an et la Sunna. Ainsi, dans les questions de cette nature, il n’est pas approprié à la personne qui interroge d’aller profondément et de dire : » Quelle est la preuve ? » Et il est exigé que la personne qui pose des questions se connaisse. Est-il parmi les gens qui comprennent les preuves ou non ?
A-t-il une part dans la connaissance du général (‘am), du spécifique (khas), du sans restriction (mutlaq) et du limité (muqayad), de l’abrogeant (nasikh) et de l’abrogé (mansukh). Ainsi, si la personne ne comprend aucune de ces choses, il n’obtient aucun bénéfice de la parole: » Quelle est la preuve « ?! (…)
C’est pourquoi, nous disons certaines fois : Toute question n’a pas de preuve explicite qui puisse être présentée en détail, que chaque musulman peut comprendre, qu’il soit une personne illettrée ou un étudiant en science. Mais ce n’est pas pour toutes les questions. C’est pourquoi Allah, le Très-Haut, dit : » demandez aux gens de science si vous ne savez pas. »
Parmi l’extrémisme que nous avons précédemment indiqué – et en raison de cela, les plus ignorant des gens ont commencé à refuser la preuve – est que beaucoup de ceux qui s’attribuent au Livre et à la Sunna croient que le savant, lorsqu’on l’interroge sur une question, doit obligatoirement lier » Allah a dit et Son messager (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a dit » à sa réponse.
Je dis que ce n’est pas une obligation et que c’est parmi les bénéfices de
l’appartenance à la méthodologie des Salaf As-Salih (des pieux prédécesseurs). Et en outre, leurs biographies et leur fatawa (verdicts religieux) sont une preuve en acte de ce que j’ai exposé. Basé sur cela, mentionner la preuve est obligatoire quand la situation le nécessite, cependant il ne lui est pas obligatoire, chaque fois qu’il est interrogé, de dire : » Allah dit ceci et ceci » ou » le messager d’Allah, (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a dit ceci et ceci. » Et ceci, particulièrement si les questions sont des questions détaillées et complexes de Fiqh dans lesquelles il y a des différences d’avis.
En outre, la Parole d’Allah : » Demandez aux gens de science si vous ne savez pas » est tout d’abord dans un sens non-restrictif, donc tout ce que vous devez faire est de demander à quelqu’un que vous vous sentez être parmi les gens de science. Et quand vous entendez sa réponse, alors à vous de le suivre, à moins que vous ayez un doute en raison de ce que vous avez reçu comme information d’un autre savant. Il n’y a aucun mal à ce que vous le lui mentionniez. Ainsi, à ce point, le savant doit faire un effort, avec la science qu’il a, pour lever ce doute présenté par la personne qui interroge. >>