Aicha (qu’Allah l’agrée): « Il arrivait à l’une d’entre nous de ne posséder qu’une robe qu’elle portait aussi bien lors de ses règles que quand elle traînait une souillure (consécutive au rapport intime) puis elle y décelait une tâche de sang qu’elle enlevait en la mouillant avec sa salive. »
Une autre version dit: « il arrivait à l’une d’entre nous de ne posséder qu’un vêtement qu’elle portait pendant ses règles. Quand il était entaché de sang, elle le mouillait avec sa salive et le grattait avec son ongle. » (rapporté par Abou Dawoud)
Cheikh al-Islam ibn Taymiyyah (puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit:
« On pardonne la petite quantité de sang et ce qui en dérive en fait de sécrétion comme la vocifération et le pus et d’autres liquides pareils qui ne suscitent pas l’écœurement. »
Extrait de charh al-Oumdah (1/103).
Les ulémas de la Commission Permanente (5/363) ont été interrogés en ces termes :
« La petite impureté telle une tâche de sang de la taille d’une graine de mil constitue –elle quelque chose de grave ? »
Voici leur réponse: « L’impureté, autre que le sang, la vocifération et le pus n’est pas tolérée ni en petite ni en grande quantité. Quant au sang, la vocifération et le pus, on en tolère la petite quantité s’ils sortent d’une autre source que le sexe car il est difficile et gênant de l’éviter.
Or Allah Très Haut dit: « Il ne vous impose pas la gêne en matière de religion » et dit encore : « Allah vous vaut ce qui est facile et ne vous vaut pas ce qui est difficile. »