– La règle innovée : « on corrige, on ne critique pas »
La réfutation des savants de la sounna (salafis) concernant cette règle mauvaise :
L’imam ibn baz :
Il a dit : « la critique des gens de science et le fait qu’ils blâment celui qu’il est obligatoire de blâmer, ceci est une forme de conseil pour la communauté. Et mettre en garde contre son innovation ou sa déviance est un devoir dont les savants de l’islam se sont acquittés dans le passé, et dont ils s’acquittent aujourd’hui ».
Ar-rassa il al moutabadilah page 297
L’imam al outheymine:
Il fut questionné à propos de ce qui a été dit sur les erreurs des gens de l’innovation : « on corrige, on ne critique pas ».
Il répondit : « Ceci est une erreur, au contraire on critique celui qui s’oppose à la vérité ».
Et il a dit: « si la divergence est sur les questions de croyance, il est obligatoire de les corriger, et celui qui diverge du madhab des salafs, il est certes obligatoire de blâmer cela et de mettre en garde contre celui qui emprunte une voie autre que celle des salafs sur ce plan ». As-sahwatoul islamiyah wa dawâbitiha page 116
Cheikh al fawzân :
Il a été questionné sur cette règle et il a répondu :« Cette règle n’a aucun fondement, cette règle n’a aucun fondement. Les gens du faux il est obligatoire de les critiquer ».
Et il a été questionné sur la règle: « il est permis de rendre fautif mais il est interdit de dénigrer ». Il répondit: celle-ci ressemble à « on corrige, on ne critique pas ». C’est la même règle. Siyanatou salafy page 204
L’imam, le mouhadith cheikh an-najmy :
Il a dit: « et la règle légiférée est que pour l’erreur qui ne concerne qu’un individu, le conseil se fait en privé d’abord. Quant à l’erreur qui est faite en public, il est obligatoire qu’elle soit clarifiée en public. C’est ce que signifie: le conseil pour l’ensemble des mouslims. Donc si le conseil n’est pas quelque chose d’acceptable pour vous dites-le. Si vous voyez que le conseil c’est un dénigrement (une diffamation) et vous aimeriez que nous soyons conciliant avec vous sur les erreurs et qu’on se taise sur vous, dites-le ». Misbah ad-dzalâm page 77
Et il a dit dans al fatâwa al jaliyyah volume 2 page 220 : « l’erreur du savant, qui est contraire à la législation est une brèche dans la religion. Si elle est clarifiée, la brèche est colmatée. Mais si d’autres essayent de lui trouver des excuses et de justifier son erreur, cette brèche s’agrandie et provoque des dégâts dans la religion ».
Cheikh rabi’:
Il a dit en réplique à aboul hassan et sa règle « on corrige, on ne démolit pas » :
« Certes à l’époque des salafs, il suffisait qu’un homme fasse un seul faux pas dans la aquida pour que les imams des salafs, les imams du hadith le fasse tomber. Alors va-t-on dire que ce sont des destructeurs, des semeurs de discorde, des ennemis de la salafiyyah ?
Qu’a fait le calife bien guidé omar ibn al khattâb avec sabigh? Combien d’innovations et de fondements corrompus avait sabigh ? Le calife bien guidé lui a rassemblé quatre punitions :
1- la prison
2- la bastonnade
3- l’exil
4- il ordonna de rompre tout lien avec lui pendant 1 an jusqu’à ce que la véracité de son repentir apparaisse » Fin de citation.
misabh ad-dzalam page 58
Il a aussi dit : celui parmi les gens de la sounnah qui est connu comme quelqu’un qui fait l’effort de rechercher la vérité, puis qui est tombé sur une innovation subtile, celui là si il est mort, il n’est pas permis de le rendre innovateur. Au contraire, on parle de lui en bien. Si il est vivant, il est conseillé, on lui clarifie la vérité et on ne se précipite pas à le rendre innovateur. Mais s’il persévère, il est rendu innovateur.
Misbah ad-dzalam page 60
Cheikh zayd al madkhaly :
Il a été questionné sur cette règle et il a répondu : « Cette règle ne fait pas partie des règles des savants enracinés, ceux sur qui on s’appuie en matière de science. Les règles des savants qui connaissent la législation purifiante d’Allah dans le passé et à notre époque, consistent plutôt à corriger ce qui mérite d’être corrigé, faire l’éloge de celui qui le mérite et critiquer celui qui mérite la critique à la lumière des règles affiliées à ce sujet dangereux. C’est cette voie qu’ont suivi les gens de la sounnah et du groupe, les salafs salih et ceux qui les suivent jusqu’au jour de la résurrection. Et les livres de jarh wa ta’dil sont encore dans les mémoires. Cette règle est trompeuse pour celui qui a peu de science et peu de moyens d’y accéder… ceci est une tromperie et son auteur est soit un ignorant et dans ce cas il lui est obligatoire d’étudier avec véracité, ou alors c’est un trompeur qui égare les gens dans ce cas Allah lui suffit et nous lui demandons de le guider et de le ramener vers la vérité de la meilleure des manières amin ». Al’aqdal mounadad al jadid volume 1 page 158
– Une autre version de la règle : « on conseille, on ne dévoile pas »
La réfutation de cette autre version de la règle par les paroles des salafs
L’imam mouslim rapporte dans l’introduction de son sahih que ali ibn chaqiq dit : « j’ai entendu ibn al moubârak dire en public : délaissez le hadith de amr ibn thâbit car certes, il insultait les salafs ».
Amr ibn dinâr a dit: « alors que tâwous faisait le tawaf autour de la kaaba, ma’bad al jouhany le croisa, tâwous lui dit c’est toi ma’bad ? Il répondit: oui. Tâwous se tourna vers les gens et dit : voici ma’bad, humiliez le! »
rapporté par al-lalakâ y dans charh oussoul i’tiqad ahlou sounnah
Il a été rapporté dans la biographie de l’imam ahmad ibn awnillah abi ja’far al andaloussy qui se trouve dans le livre « tarikh ibn asakir »: « abou ja’far ahmad ibn awnillah blâmait les gens de l’innovation, il était dur avec eux, il les humiliait… si on lui parlait d’un inconnu et qu’on témoignait auprès de lui du fait qu’il a dévié de la sounnah, il s’écartait de lui, le dévoilait, se désavouait de lui en public et se moquait de lui en parlant en mal de lui dans les grandes assemblées ».