On a aussi demandé à shaikh Al-Albani :
Question : Une femme est enceinte après avoir forniqué, et l’homme avec qui elle a fait cela veut l’épouser, doivent-ils attendre qu’elle accouche ?
Réponse : oui mais c’est un péché. Ils doivent se repentir à Allah de ce qu’ils ont fait, et après cela ils peuvent se marier (après l’accouchement). » (silsila al-huda wa nur, cassette 28)
 
Le shaikh précise bien à d’autres moments (silsila al-huda wa nur, cassette 523) que le mariage n’est possible que si les deux personnes se sont repenties sincèrement à Allah de leur péché et qu’elles n’ont pas fait cela uniquement pour cacher leurs péchés. Et celui qui fait cela, c’est encore plus grave que la fornication.
 
Enfin, nous avons demandé à shaikh ‘Ubayd Al-Jabiri si la femme qui avait commis la fornication devait en informer ceux qui la demandaient par la suite en mariage ?
 
Le shaikh nous a répondu qu’elle ne devait rien dire, mais profiter du fait qu’Allah a caché son péché aux gens. Si son mari lui demande, elle doit dire que c’est en batifolant (‘abth) que sa virginité est partie. Al-‘abth c’est s’amuser, jouer, le shaikh veut dire ici que la femme ne doit pas dire à son mari qu’elle a péché par le passé, Allah a couvert son péché et elle doit préserver cette protection qu’Allah a mis entre elle et les gens, comme le prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a dit : « N’entrera pas au paradis celui dont Allah couvre le péché pendant la nuit et qui le matin venu, va le révéler aux gens ». Si son mari l’interroge, elle doit jouer sur les mots en disant que c’est en s’amusant que sa virginité est partie, cela pouvant aussi bien signifier le rapport sexuel, que la masturbation, ou d’autres activités (cheval, vélo…) qui peuvent conduire à une rupture de l’hymène (il y a même des femmes qui naissent sans hymène, donc cela n’a rien d’étonnant).
 
Nous demandons à Allah qu’Il nous préserve de la fornication et qu’Il accorde aux pécheurs un repentir sincère. Amin.
 
Traduit par les salafis de l’Est