Chaikh Chamsouddine Ibn Qayyim Al-Jawziyya (Rahimahu-Allah) a dit : Il vaut mieux cuire la viande de la ‘aqiqa que de la distribuer crue :
Al Khallâl a dit : Abdul Malîk Al-Maimouni m’a informé qu’il demanda à Abû Abdullah : Prépare t on la viande du ‘Aqiq ? Oui, lui dit-il
Abû Dâwud m’a aussi informé qu’il demanda à Abû Abdullah : – Prépare-t-on le aqîqa ? – Oui, lui dit il.
– Cette tâche est pénible, lui fut-il dit.
Il répliqua : – Il leur faut supporter cela, car en la préparant, ils épargnent aux pauvres et aux voisins cette peine et c’est un bienfait de plus et une expression de sa gratitude vis-à-vis de cette grâce.
D’autre part, les repas de ce genre, qui sont des manifestations de gratitude, sont tous traités de la sorte (c’est dire préparés).
Source : Les préceptes islamiques relatifs au nouveau né (تهذيب تحفة المودود بأحكام المولود)
Question : Les Malékites jugent qu’il faut inviter les musulmans lors d’Al-`Aqîqa quel qu’en soit le nombre, parce que l’un des bienfaits de cet événement est l’union que cela crée entre les musulmans, et pendant cet événement ils collectent des dons pour le nouveau-né, et ils prient pour lui en levant les mains. Quant aux Hanbalites, ils trouvent que le groupement lors d’Al-`Aqîqa est une innovation et qu’il n’y a aucune preuve à cela excepté le fait d’inviter certains témoins, et sans faire de dons pour l’enfant ?
Réponse de ALIFTA présidé par le Moufti AbdelAziz Ibn Baz :
Al-`Aqîqa est une Sunna confirmée, à raison de deux ovins pour le garçon et un pour la fille, à faire au septième jour de la naissance. Il est prescrit chez certains Oulémas de la faire en trois tiers: Le premier pour la famille et leurs invités, le deuxième à offrir aux voisins et proches, et le troisième à donner en aumône aux pauvres, au même titre que le sacrifice d’Al-Adha. D’autres Oulémas disent que dans ce cadre, il y a une grande flexibilité: on peut faire aumône de la totalité; on peut la consommer en totalité; on peut en consommer une partie et offrir une partie et on peut y inviter voisins, famille, et autres.
En outre, il n’y a pas de mal si l’on la cuisine chez soit, et on y invite les gens sans obligation de faire des dons ou de faire des implorations pour le nouveau-né au contraire, celui qui le souhaite, peut faire un don, mais s’il n’en peut pas il n’est pas obligé de le faire, de même que personne ne peut fixer un culte que Seul Allah et Son Prophète le font, et cela est le plus correcte.
Qu’Allah vous accorde la réussite et que les prières et le salut soient sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.
Le Comité Permanent des Recherches Scientifiques et de la Délivrance des Fatwas (Al-Iftâ’)
Sheikh Al-Albanie a dit : Il n’y a pas de mal a sacrifier plus d’un mouton pour une fille, mais cela vient d’une ignorance des gens qui pensent que Al-Aqiqah est un repas auquel on invite les gens, ce qui est faux, il n’y a rien de cela dans la sounna, c’est un sacrifice.
[Silsilah Al-Huda wa-Nur, cassette 209]
Sheikh Al-Albanie a dit : Concernant le partage de la bête sacrifiée, cela dépend de la situation de celui qui sacrifie ce, ou ces deux moutons, s’il est riche, pauvre ou d’un niveau de vie moyen. L’essentiel est qu’il n’y a pas de jugement spécifique a ce sacrifice, s’il le veut il peut le consommer intégralement, le donner intégralement en aumône, ou joindre encore entre les deux. Il n’existe pas non plus d’age spécifique pour la bête, contrairement au sacrifice accompli a l’occasion du ‘Id.
[Silsilah Al-Huda wa Nur, cassette 442]
ATTENTION : Je ( Abou Bakr ) tiens à préciser que cette question ne fait pas partie des points de la aquida (croyance) ou des fondements de la sounnah comme veulent nous faire croire des oustaz ignorants en Guinée (qu’Allah les guide . Amin )