Shaykh Al Islam a dit comme dans Al Fatawa (26/202): Il n’appartient à personne d’argumenter avec la parole de quiconque dans les sujets de divergence. Mais l’argument n’est que dans les textes, le consensus et la preuve tirée de cela appuyée par les preuves légiférées, et pas par les paroles de certains savants. Car les paroles de savants ont besoin d’être argumentées par les preuves légiférées, ce ne sont pas leurs paroles qui sont des arguments pour les preuves. Fin de citation.

 

Et l’imam Ibn ‘Abd Al Barr a dit dans Jami’ baya al ‘ilm (2/229): La divergence n’est un argument pour personne que nous connaissons d’entre les savants de la communauté, sauf pour celui qui n’a aucune clairvoyance ni connaissance, et sa parole n’est pas un argument.

 

L’imam Ach Chawkânî a dit dans As Sayl Al Jarrah (4/588) : Et ce dire (ndt: qu’il n’y a pas de blâme dans les sujets de divergence) est devenu la plus grande voie pour fermer l’ordre du convenable et l’interdiction du blâmable. Alors qu’il est obligatoire à quiconque connaît cette législation et réalise ce qui y est convenable et blâmable, il lui est obligatoire d’ordonner ce qu’il connaît de convenable et d’interdire ce qu’il connaît de blâmable.

Car le jugement de la vérité ne change pas! Et l’obligation d’agir selon elle, d’ordonner de la faire et de blâmer quiconque s’y oppose, tout cela ne disparaît pas par la simple parole de quelqu’un, ou l’ijtihad d’un mujtahid, ou l’innovation d’un innovateur.