« Celui qui meurt alors qu’il nourrissait un pauvre sincèrement pour Allah rentre au Paradis, celui qui meurt dans un jour qu’il jeûnait sincèrement pour Allah rentre au Paradis et celui qui meurt en disant « Lâ ilâha illa’Llâh » sincèrement pour Allah rentre au Paradis. »
(Rapporté par Abû Nu’aym dans « Akhbâr Asfahân » 1/263 n°706, Abû Shaykh dans « Tabaqât al-muhadithîn » n°1247 et authentifié par Al-Albânî dans « As-sahîha » n°1645)
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L’Imam Abdur-Rahman Ibn Hassan Ash-Shaykh (رحمه الله) – m.1285H – a dit dans « Fath al-majîd » p.44:
« Celui qui atteste de « Lâ ilâha illa’Llâh » est celui qui prononce cette parole en connaissant son sens et en agissant par ce qu’elle induit que se soit dans son for intérieur comme dans ses actes extérieurs. Ainsi il faut forcément pour les deux attestations de foi la science, la certitude et agir par ce qu’elles induisent comme Allah a dit:
{ فَاعْلَمْ أَنَّهُ لَا إِلَـٰهَ إِلَّا اللَّـهُ }
– Sache qu’en vérité, il n’y a de divinité [digne d’adoration] qu’Allah ! (S.47 / Muhammad v.19)
et Il a dit également:
{ إِلَّا مَن شَهِدَ بِالْحَقِّ وَهُمْ يَعْلَمُونَ }
– excepté ceux qui attestent de la vérité en toute connaissance de cause. (S.43 / Az-Zukhruf v.86)
Par contre le fait de prononcer cette parole sans comprendre son sens, sans en avoir la certitude et sans mettre en pratique ce qu’elle induit comme désaveu de l’association, comme sincérité dans les paroles et les actes (la parole du coeur et de la langue et les actes du coeur et des membres) alors ceci ne profite en rien par consensus. »
(Fin de citation)