Cheikh Abou ‘Omar Ousâmah Al-‘Otaybî –qu’Allah le préserve- dit: « Je ne connais pas cette ville d’Ifnî (au Maroc).
Celui qui pose la question dit : Quel est votre avis concernant ceux qui accusent les Dâr Al-Hadîth au Maroc d’être des Dâr … (Mot pas clair) … sectaires ?
Et ils se basent à ce sujet sur une fatwâ de notre cheikh Cheikh Rabî’ -qu’Allah le préserve- concernant les associations sectaires ?
La réponse : Notre cheikh Cheikh Rabî’ qu’Allah le préserve- a mis en garde contre les associations pour une raison claire qui est que le résultat de ces associations est vers le sectarisme. Le résultat de ces associations est vers le sectarisme et c’est pour cela qu’il les a interdites et il ne l’a pas autorisé aux frères du Maroc à l’exception des frères de Dâr Al-Hadîth (à Agadir) afin d’inviter les chouioukhs etc.
Mais le sens de cela n’est pas que Cheikh Rabî’ juge toute association salafi comme étant sectaire.Il ne fait pas cela. Mais il met en garde et dit que cela est -comme nous avons pu l’observer- que son résultat est le sectarisme. Et donc il interdit afin de repousser le mal et afin de bloquer un moyen (vers le mal).
Voilà la parole du cheikh qu’Allah le préserve.
Mais que l’on parvienne par cette affaire à juger les salafis innovateurs, Cheikh (Rabî’) ne fait pas cela mais au contraire ceux qui font cela sont les haddâdis.
Certains haddâdis et cela fait partie aujourd’hui des choses apparentes, et je veux attirer l’attention des frères sur cette affaire : c’est-à-dire que Cheikh Rabî’ ce n’est pas à chaque cours ni à chaque rappel ni dans chaque livre qu’il dit : les associations, les associations !
Mais que dans les moments opportuns.
C’est une affaire parmi de nombreuses affaires au sujet desquelles Cheikh (Rabî’) est diligent quant au prêche salafi et il attire l’attention
sur elles (ces affaires) mais ce n’est pas son unique sujet ni ne parle toujours à ce sujet dans les assises.
Mais certains jeunes, fait maintenant partie de leur prêche la répétition de cette affaire et en font un point d’alliance et de désaveu et de critique de chouioukhs salafis connus qui vont faire da’wah aux salafis dans ces écoles au sujet desquelles certains savants salafis leur ont fait la fatwâ que c’est permis.
Cela fait donc partie des actions des haddâdis
sans aucun doute !Comme nous reprochons aux haddâdis le fait d’utiliser l’affaire de l’absence d’excuse en raison de l’ignoranceet le fait de parler de la mécréance de celui qui délaisse les actions des membres, le fait qu’ils utilisent ce genre d’affaires pour critiquer les salafis et les juger innovateurs.
C’est cela même qu’utilisent certains pour critiquer les savants salafis prétextant leur diligence quant à la non-mixité dans les écoles et les universités et leur diligence à interdire les associations sectaires.
C’est-à-dire qu’ils ont voulu le bien avec une affaire mais sont tombés dans le mal et sont eux –mêmes tombés dans le sectarisme.
Quel est alors le bénéfice (de cela) ? C’est-à-dire que moi je conseille ces jeunes dont l’habitude est de mettre en garde contre les associations puis en vérité eux prennent cela comme moyen de critiquer les salafis. Moi-même je n’ai pas été à l’abri de ceux-là.
Moi, certains jeunes m’ont critiqué en raison de cette affaire et cela est une preuve que ce sont des sectaires. Si cela arrive au degré de critiquer les salafis… mais de plus certains sont
arrivés au point de critiquer Cheikh Mohammad bin Ramzân dans un article ou un écrit et certains ont critiqué Cheikh ‘Abdoullâh Al-Boukhârî et d’autres critiquent d’autres chouioukhs en raison de cette affaire. Cela est la voie des haddâdis !
La voie des haddâdis aujourd’hui, fait partie de ses aspects l’utilisation de l’interdiction des universités mixtes ou l’utilisation de la parole de Cheikh Rabî’ au sujet des associations afin de critiquer les jeunes salafis et de les juger sectaires et de les juger comme étant sur l’innovation (religieuse) en raison d’une affaire connue et au sujet de laquelle les paroles des savants sont connues et au sujet de laquelle certains parmi les grands savants ont donné la fatwâ que cela leur était permis alors qu’eux ne sont pas des sectaires et ne sont pas arrivés jusqu’au jour d’aujourd’hui à ce dont Cheikh Rabî’ a peur pour eux.Oui, nous ne disons pas que nous attendons jusqu’à ce qu’ils arrivent à cela.
Mais non ! Nous disons que la voie des haddâdis ne doit pas être utilisée avec l’habit de la salafiyyah et il prétend qu’il est diligent envers le prêche salafi alors qu’il a l’esprit haddâdî !Prêtez donc attention !
Certains jeunes qui écrivent beaucoup au sujet des associations … et lesassociations… font partie de ceux que nous connaissions auparavantpour la Haddâdiyyah et l’un d’entre eux ne s’est toujours pas séparé (de la Haddâdiyyah) jusqu’au jour d’aujourd’hui malgré que certains chouioukhs ont parlé en bien de lui mais le fait que son habitude soit de toujours parler de cette affaire et que sa parole soit utilisée afin de critiquer les salafis cela est la voie des haddâdis et c’est cela la voie des
gens de l’innovation (religieuse).Prenez donc garde à eux qu’Allah vous préserve !Et qu’il ne soit pas qu’en raison de votre diligence envers le manhaj salafî, mais d’une manière qui n’est pas légiférée, vous sortez de la salafiyyah !
Quel est le bénéfice pour celui qui vient et critique Cheikh Mohammad bin Ramzân en raison des associations sectaires puis lui-
même est alors jugé innovateur par les chouioukhs ?!Quel est le bénéfice ?!
Il est devenu, lui, un innovateur !
Et donc il ne lui sera pas utile après cela de parler au sujet des associations car il est devenu quelqu’un de haineux envers les salafis qui les critique et les juge innovateurs !
Donc il est devenu lui-même un innovateur !
Qu’il se réforme lui-même d’abord !
Prenez donc garde quant à cette affaire ! ».
Source :http://safeshare.tv/w/VsTXttdFwB