Comme le dit le Très Haut : ((Et rappelez-vous) le moment ou vous imploriez le secours de votre Seigneur et qu’Il vous exauça aussitôt : « Je vais vous aider d’un millier d’anges déferlant les uns à la suite des autres ») 8/9.
Certaines leçons tirées de cette adoration :
– Si tu es atteint par une angoisse ou une affliction, il t’est prescrit de dire, comme dans le récit de Ibn Mass’oud : « Il -à lui le salut et la paix- disait en étant saisi d’une angoisse ou d’une affliction : Ô Vivant! Ô Toi qui subsiste par Toi-même! J’implore ton secours par (l’entremise) de Ta miséricorde! » (Rapporté par Al-Hàkim et jugé bon).
– Si tu recherches le secours à travers la pluie, il t’est prescrit de dire comme dans le récit d’Anas, alors que le Prophète leva les deux mains au ciel dans la prière spécifiée à la demande de la pluie : « Ô Allah, secours-nous! Ô Allah, secours-nous! Ô Allah, secours-nous! » (Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim).
– Si on te lance un cri de détresse et qu’on cherche ton aide, pour une affaire que seul Allah est en mesure de régler, dis donc ce qui fut dit par le Prophète, dans le récit de cet hypocrite qui causait préjudice aux croyants, jusqu’à ce que certains disent : « Allons donc, cherchons le secours du messager d’Allah contre cet hypocrite! » Et le Prophète dit alors : « On ne cherche pas secours auprès de moi, on cherche plutôt secours auprès d’Allah! » (Rapporté par Attabaràni dans « Al Kabir » et jugé bon).
– Il est licite d’appeler une créature au secours, pour ce qu’elle est capable de résoudre (et pour un domaine dans lequel elle peut intervenir). Le Très Haut de dire : (L’homme de son parti l’appela au secours contre son ennemi) 28/15.
– Ô Musulman, porte secours aux nécessiteux, affligés et opprimés. Le Prophète -Qu’Allah fasse ses éloges aux anges rapprochés- dit dans le récit d’Abou Moussa : « Tout musulman doit faire une aumône! » Ils dirent : « Et s’il ne trouve pas (de quoi donner en aumône)? » Il dit : « Qu’il travaille de ses deux mains, profitant ainsi à sa personne et (trouvant la capacité) de faire aumône » Ils dirent : « Et s’il ne le peut pas – ou qu’il ne le fait pas? » Il dit : « Qu’il aide donc l’affligé qui est dans le besoin » Ils dirent : « Et s’il n’agit pas de la sorte? » Il dit : « Qu’il ordonne un bien – ou bien, il dit: une chose convenable-« . Ils dirent : « Et s’il ne le fait pas? » Il dit : « Qu’il se retienne de faire le mal, cela constituera pour lui une aumône » (Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim). Et le Prophète disait dans le récit de Abou Zar : « Pour chaque jour où le soleil se lève, chaque personne a le devoir de faire aumône… » Jusqu’à dire : « Et tu te presses vers l’affligé qui appelle à l’aide, en épuisant tes deux jambes… Et tu aides le faible en portant sur tes épaules, ce qui cause ta fatigue » (Rapporté par Ahmad, Annassài et jugé authentique).