Question : Quel est votre avis sur celui qui met en garde contre l’innovation et les innovateurs en général, mais ne tiens pas comme avis que les noms doivent être mentionnés ?
Réponse de Cheikh Ahmad Ibn Yahya An-Najmi :
Quand quelque chose arrivait au Prophète صلى الله عليه وسلم, il avait l’habitude de dire: « Quel est le problème avec un peuple qui a fait ou dit tel ou tel ! »
Ceci est correct, mais est ce que cela est dit sur les têtes de l’égarement, ceux qui appellent les gens aux affaires de l’égarement et les gens sont mis à l’épreuve à travers eux, est ce que cela est dit à leur sujet ? Non, ceux ci doivent être mentionnées, ils doivent être portées à la connaissance (des gens) et ils doivent être connues, de sorte que les gens soient prudents envers eux.
Quant à ce que nous gardions le silence à leur sujet et de dire : « Non, nous ne mentionnons pas leurs noms, nous ne disons pas Sayyid Qutb, ni Hasan al Banna, ni telle ou telle personne » Alors à l’égard de celui qui prononce cette parole, par exemple : Si nous devions mettre en garde contre les gens de la bidah, qui serait capable de dire que ce n’est autre que ces gens, ces gens sont les leaders de Ahlul bidah.
Audio : https://www.youtube.com/watch?v=eHMMOeUC–Y
Question : Nous est-il permis en tant qu’étudiants en science islamique de nous taire à propos des innovateurs en religion, et d’éduquer les étudiants et les jeunes à suivre le manhaj des salafs sans citer les noms des innovateurs en religion ?
Réponse de Cheikh Rabi’ ibn Hadi al-Madkhali :
Par Allah, on les cite en les décrivant et en prononçant leurs noms lorsque le besoin s’impose et ce, lorsqu’une personne devient leader, dirige la communauté et les jeunes afin de les conduire vers le faux, on cite son nom. Lorsque le besoin se fait sentir de citer son nom on doit forcément le faire. Saisissant cette occasion, je citerai l’exemple d’un salafi qui enseignait en Egypte.
Il traitait les sujets de manière générale, et les étudiants ne comprenaient pas. Puis, il commença à préciser les noms des groupes islamiques et ceux des personnes. Les étudiants dirent : « Cheikh, pourquoi ne nous as-tu pas enseigné cela depuis le début ? » Le professeur leur répondit : « Je vous ai donné beaucoup de cours, je vous disais ceci cela. » Les étudiants lui répondirent : « Par Allah, nous n’avions rien compris. » Nous avions étudié le livre des sectes et des doctrines, nous l’avions mémorisé, les professeurs ne nous parlaient pas des sectes contemporaines comme le groupe des Tablighs, les frères Musulmans (Al Ikhwân al Muslimin) etc, les savants ne les citaient pas. Nous ne pensions pas qu’elles étaient des sectes jusqu’à ce que nous les découvrîmes et les étudiâmes. C’est ainsi que nous avons compris la nécessité de les citer.
Louange à Allah que les professeurs qui se gênaient de citer leurs noms les citent à présent. Louange à Allah, car ceci est une obligation. En ce qui concerne ce qui ne constitue aucun danger, il n’y a pas d’intérêt à citer les noms. Mais si il y a un danger au sens qu’ils attirent les jeunes dans leur milieu, qu’ils les dirigent, qu’ils combattent les hommes de la Sunna avec eux, il devient obligatoire de citer leurs noms. On cite leurs noms et ils ne méritent pas de respect.
Les partisans des sectes disent : Ô ibn Uthaymin, tes adeptes et toi, allez éternellement en enfer ! Ceci constitue leur point de vue au sujet des savants. Il les considère mécréants, ceux-là sont des Khawârij, leur langage est très brutal. Nous implorons Allah de nous accordé l’intégrité.
Source : Explication du traité de la sunna (Sharh Oussoul Sounnah) question posé pendant le cours p.152-153
Question : Il dit : Fait-il partie de la méthodologie des gens de la Sounna et du groupe de désigner les gens par leurs noms dans la réfutation ?
Réponse de Cheikh Muhammad Ibn Hadi Al-Madkhali :
Oui, si cela est nécessaire, c’est indispensable. Si l’innovateur propage son innovation, parle devant les gens, ou enregistre des audios ou des vidéos ou écrit des livres, qu’est-ce qui empêche de le réfuter ?
Cependant s’il est inconnu, il suffit de réfuter son erreur, car le réfuter en mentionnant son nom le fera connaître. Par contre, s’il s’est déjà fait connaître et exposer, il est alors obligatoirement de le désigner afin que les gens prennent garde à lui.
REMARQUE : Parmi les shoubhouhat (ambiguïtés) propagés par certains étudiants guinéens de Mauritanie particulièrement ceux de Conakry, il y a le fait de dire, nous enseignons les jeunes et mettons en garde de manière générale sans citer les noms car ses innovateurs sont actifs et sont beaucoup suivi par les jeunes.
Les savants salafis ont montré que si l’innovateur devient un leader suivi par les jeunes, propage ses innovations par des écrits et des audios, dans ce cas il devient obligatoire et nécessaire de mettre en garde contre lui tout en citant son nom.
L’imam du Jarh wa Ta3dil, Sheikh Rabi3 jure par Allah, que si le besoin s’impose, on cite le nom de l’innovateur, ensuite Cheikh cite un exemple sur l’Égypte où les ikhwans ont le pouvoir mais cela n’a pas empêché les savants et les prêcheurs de réfuter les innovateurs tout en citant leurs noms, ce qui anéanti toute les ambiguïtés guinéennes …
Par Allah, qui est capable de dire que le besoin ne s’impose pas en Guinée ? Alors que les prêcheurs du faux ont égarés la jeunesse et ils sont devenus des mufti et leaders plus connus et plus suivi que Sheikh Al-Fawzan, Sheikh Rabi3, etc…. en Guinée
Ô toi qui cherche la vérité et le suivi des savants, vas tu délaisser les paroles des imams de la sounnah pour suivre les ambiguïtés des jeunes ignorants de Kolomah ?
A Allah, nous demandons secours contre l’ignorance et les ambiguïtés qui circulent dans ce pays.