Remarque : la porte du repentir s’interrompe dans trois cas :
– Le premier cas :
lorsque le châtiment descend, conformément à la Parole d’Allah qu’Il soit Très-Haut :
﴿فَلَمَّا رَأَوْا بَأْسَنَا قَالُوا آمَنَّا بِاللهِ وَحْدَهُ وَكَفَرْنَا بِمَا كُنَّا بِهِ مُشْرِكِينَ. فَلَمْ يَكُ يَنْفَعُهُمْ إِيمَانُهُمْ لَمَّا رَأَوْا بَأْسَنَا سُنَّتَ اللهِ الَّتِي قَدْ خَلَتْ فِي عِبَادِهِ وَخَسِرَ هُنَالِكَ الْكَافِرُونَ﴾ [غافر: 84-85].
﴾Puis, quand ils virent Notre rigueur ils dirent : «Nous croyons en Allâh seul, et nous renions ce que nous Lui donnions comme associés.» Mai leur croyance, au moment où ils eurent constaté Notre rigueur, ne leur profita point ; Telle est la règle d’Allah envers Ses serviteurs dans le passé.﴿ [Ghâfir (Le Pardonneur) : 84-85].
– Le deuxième cas :
lorsque l’âme remonte à la gorge [du moribond] : conformément au dire du Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم : «Certes, Allâh accepte le repentir du serviteur s’il n’a pas encore gargouillé.» [Rapporté par At-Tirmidhî (3537) d’après le hadith d’Ibn `Umar, et Ibn Mâja (4253) d’après le hadith de `Abd Allâh Ibn `Amr, et ce hadith est jugé Hassan (bon) par Al-Albânî dans Sahîh Sunan At-Tirmidhî (3/453) et dans Sahîh Sunan Ibn Mâja (3/383)]
– Le troisième cas :
lorsque le soleil se lève de son couchant, conformément à la Parole d’Allâh :
﴿هَلْ يَنْظُرُونَ إِلاَّ أَنْ تَأْتِيَهُمُ الْمَلاَئِكَةُ أَوْ يَأْتِيَ رَبُّكَ أَوْ يَأْتِيَ بَعْضُ آيَاتِ رَبِّكَ يَوْمَ يَأْتِي بَعْضُ آيَاتِ رَبِّكَ لاَ يَنْفَعُ نَفْسًا إِيمَانُهَا لَمْ تَكُنْ آمَنَتْ مِنْ قَبْلُ أَوْ كَسَبَتْ فِي إِيمَانِهَا خَيْرًا﴾ [الأنعام: 158]
﴾Qu’attendent-ils ? Que les Anges leur viennent ? Que vienne ton Seigneur ? Ou que viennent certains signes de ton Seigneur ? Le jour où certains signes de ton Seigneur viendront, la foi en Lui ne profitera à aucune âme qui n’avait pas cru auparavant ou qui n’avait acquis aucun mérite de sa croyance.﴿ [Al-An`âm (Les Bestiaux) : 158].
Et aussi pour son dire : «La Hidjra (l’émigration) ne s’interrompe que lorsque s’interrompe le repentir, et le repentir ne s’interrompe que lorsque le soleil se lèvera de son couchant.» [Rapporté par Abû Dâwoûd (2479) d’après le hadith de Mu`âwiya Ibn Abî Soufyân, et ce hadith est jugé Sahîh – authentique – par Al-Albânî dans Sahîh Sunan Abî Dâwûd (2/90).]