Cheikh Rabi’ ibn Hadi ‘Oumayr al-Madkhali (hafidhahu-Allah) a dit dans son livre : « الحلبي من أشد الناس شهادة بالزور ومن أكثرهم وأشدهم وقوعاً في التناقضات المخزية » traduit avec pour titre :  » Les prêcheurs du laxisme et les étapes qu’ils ont suivies dans les troubles qu’ils ont cherchés à semer au sein des adeptes de la sunna  »

– Abou-l-Hassan el Misri el Ma’rabi el Ikhwani :
Il faisait mine de suivre la Salafiya, et lorsque décédèrent les grands savants de la Sounna tels que Ibn Baz, El Albani, Ibn ‘Utheymin, Muqbil el Wadi’i, il mena une intense révolte à l’égard des salafis.
Il s’est mis à sévèrement les diffamer, à les traiter d’ignorants, de nabots, de tomates pourries, et de toutes sortes d’ignominies, et s’est désavoué des salafis.
La guerre contre les salafis l’a mené à décrire les Compagnons comme étant comparables à l’écume [C’est-à-dire : insignifiants], allant même jusqu’à dire que certains étaient des « petits ».
Et il est de notoriété que les « petits » se font toujours écraser !
Dans sa guerre à l’encontre de la voie salafiya, il a instauré des fondements contraires à cette même voie.

Des fondements tels que : « La voie large et ample qui englobe les Gens de la Sounna et le reste de la communauté », « Nous corrigeons, nous ne diffamons pas », et biens d’autres règles encore…
Les savants de la Sounna l’ont conseillé afin qu’il revienne à la vérité, mais il a refusé puis s’est mis à renverser les savants de la Sounna au Yémen et dans le Royaume (d’Arabie Saoudite).
Dans sa perdition et son détournement de la vérité, il est allé jusqu’à prendre la défense de gens de l’égarement, que les savants de la Sounna, arabes et non-arabes, ont unanimement comptabilisés parmi les gens de l’égarement.
Tels les Frères Musulmans, qui incorporent dans leur organisation les Soufis extrémistes, les Rawafids, les Khawarijs, les Chrétiens ; et qui coalisent avec les communistes et les laïcs, tout en combattant durement les Gens de la Sounna.
Mais également la secte du Tabligh, qui prête allégeance à quatre branches soufies reposant sur le polythéisme, l’incarnation et le panthéisme [c’est une doctrine mécréante qui consiste à dire que le Créateur et la création ne font qu’un].

Abou-l-Hassan décrit ces deux groupes comme faisant partie des Gens de la Sounna.
Il considère les laïcs, les communistes et les bassistes [Ce parti (celui de Bachar el Assad et Saddam Houssein) est mécréant. NdT] comme étant musulmans ; pour lui aucun parmi ceux-là ne sont des mécréants, que ce soit parmi leurs leaders ou non.
Il a écrit un livre intitulé « La défense des suiveurs » [ « الدفاع عن أهل الاتباع »], dans lequel il se fait l’avocat des Frères Musulmans et de la secte du Tabligh, mais également des leaders des Frères Musulmans qui appellent à l’unité des religions, à la fraternité inter-religieuse et à la liberté religieuse.
Dans sa plaidoirie, il a eu recours à des trahisons scientifiques qui ne peuvent émaner que de lui ou de ses semblables. Il ne cesse de s’obstiner dans ses égarements.
El Halabi et son groupe s’allient à lui et le considèrent comme salafi faisant parti des savants de la Sounna.
Cette attestation pour El Ma’rabi comme étant salafi, quand on connait son cas, n’est-t-elle pas parmi les pires actes de faux témoignage et n’est-elle pas contraire à la voie Salafiya ?
Cet acte ne réduit-il pas à néant (la doctrine) de l’alliance et du désaveu ?
N’est-ce pas là une des pires contradictions que de prétendre [suivre] la Salafiya tout en s’alliant avec ses opposants les plus acharnés ?
Ces calamités sont volontaires de la part d’El Halabi et de ses partisans, elles sont fondées sur le suivi des passions.

– El Halabi ne s’est pas contenté de ces prises de positions éhontées, indicateur de son lointain égarement, de ses mensonges, de ces fausses attestations d’honorabilité à l’égard des personnes susmentionnées et dont on a montré l’état, en les déclarant salafis ; non il ne s’est pas contenté de cela.
Les salafis, leur voie, et leurs fondements, n’ont eu de cesse d’être attaqués dans de multiples ouvrages et articles présents sur son site d’égarement.
Ce site qui a été fondé afin que tout dissident puisse mener une guerre à la voie salafiya et aux salafis, et ce depuis de nombreuses années ; empruntant par là-même la voie tracée par ‘Ar’our et El Ma’rabi, en reprenant leurs fondements destructeurs.

Il les a même dépassés dans cette guerre violente, en innovant d’autres fondements contraires à la voie salafiya, tels que :
– On ne peut taxer un individu d’innovateur, seulement s’il y a unanimité à son sujet ;
– Remettre en cause les informations rapportées par des personnes dignes de confiance. A tel point qu’il incomberait même, selon lui, de s’assurer de la véracité des informations rapportées par les Compagnons ;
– La règle « ça ne me convainc pas », même si le ou les détenteurs de la vérité apportent moult preuves à l’appui ;
– La règle « ça ne m’engage à rien » en réponse à la vérité limpide.
Il a établi tous ces fondements dans l’unique but de faire la guerre à la méthodologie salafiya appliquée au domaine de l’éloge et de la critique, et de la recommandation d’honorabilité véridique et juste.

Allah l’a démasqué au cours de cette bataille ; c’est ainsi que depuis des années il recommandait faussement une épitre [Rissalatou ‘Amman] qui concentre des égarements majeurs tels que : le panthéisme, la fraternité inter-religieuse, l’égalité des religions, l’amour des adeptes des autres religions, l’appel à la démocratie, imposer aux états la charte des Nations-Unis…
Il a fait l’éloge de cette épitre et a produit un faux-témoignage en sa faveur, en la déclarant [faussement] explicative de l’Islam et source de compréhension de ses spécificités ; exhibant fièrement cette recommandation.
Mais il ne s’est pas contenté de ça, il est même allé jusqu’à attester que ceux qui ont agréé cette épitre, tels que les Rafidas, les Khawarijs, les Soufis, les laïcs… sont d’honnêtes savants dignes de confiance.
Il a fait cette déposition lorsqu’il a tenté de défendre sa personne ainsi que cette épitre.
Ses partisans n’ont eu de cesse de défendre cette épitre, certains en ont même fait un commentaire « en 50 cassettes » comme il le dit lui-même, dans lesquels l’Islam est détourné.

Tout ceci et d’autres choses encore, sont présentes sur le site « Tous les khalafis » faussement dénommé « Tous les salafis ».
Cette recommandation impudique n’est-elle pas contraire à la voie salafiya qu’il prétend suivre ?
N’est-elle pas en forte contradiction avec cette voie, qui plus est en contradiction avec l’Islam ?
Néanmoins et malgré tout ceci, il prétend rendre mécréant quiconque se prononce pour l’unité des religions.
Comment faire la synthèse entre le fait que d’une part il atteste de l’unité des religions, de la fraternité inter-religieuse et s’en fait le défenseur, lui et ses partisans ; et d’autre part le fait qu’il rende mécréant [celui qui prône] l’unité des religions ?
Jusqu’à ce jour, il ne cesse de soutenir cette infâme épitre.
Comment deux choses aussi contradictoires peuvent-elles être conciliées auprès d’Allah, dans Sa religion, chez les Musulmans et les êtres doués de raison ?

El Halabi s’efforce de séparer les rangs des salafis à travers le monde, il retourne ceux qui s’étaient pourtant rendus compte de sa ruse ; et les voilà menant une guerre contre les salafis, pactisant à leur encontre par sympathie envers ceux-là.
Cet homme en est arrivé à s’empêtrer dans l’égarement et les contradictions ravageuses, et ce depuis la mort du grand savant El Albani.
C’est depuis cette époque que me parviennent ces violentes oppositions à l’encontre de la Salafiya, et ce jusqu’à ce jour. Malgré tout cela il qualifie les salafis d’extrémistes, il se pourrait même qu’à travers ce qualificatif il insinue leur mécréance ; car Allah a qualifié les Juifs et les Chrétiens d’extrémistes. Parallèlement, il recommande faussement les gens des huit écoles [égarées]: les Rawafid, les Khawarij, les Soufis extrémistes… en les dédouanant de toute exagération. Pour lui, il est rigoureusement interdit de les taxer d’extrémisme.
Est-il possible de trouver sur terre un homme aussi empêtré dans les contradictions à la fois humiliantes et destructrices, que cet homme ?
Existe-t-il une issue à ce lointain égarement et ces contradictions infamantes ?

Traduit et annoté par Abou Khouzeima ‘Abdullahi el Faransi.
Relu et corrigé par ‘Abdu-Rahman Colo.
Lien du texte original : http://www.sahab.net/forums/index.php?showtopic=137476