( Deuxième réfutation de Oustaz Alpha Bhouria de Belgique ignorant dont les références sont les philosophes athées égarées egareurs )
SHeikh al-Islâm Ibn Taymiyyah (rahimahullâh) a dit :
Pour ce qui est des livres de logique (grecque), ils ne contiennent pas de science commandée religieusement, même si l’effort d’interprétation de certains les a conduits à dire qu’il s’agissait d’une obligation collective. Certains ont dit : « Les sciences reposent sur elle. » comme l’a mentionné Abû Hâmid. Mais c’est là une grande erreur intellectuelle et religieuse.
Pour ce qui est de la raison, l’ensemble des intellectuels des fils d’Âdam, parmi tous ceux qui ont parlé sur la science, ont fondé leurs sciences sans la logique grecque. Pour ce qui est de la religion, il est nécessairement connu dans la religion d’Islâm qu’Allâh n’a pas imposé aux adeptes de la science et de la foi d’apprendre cette logique grecque.
Quant à cette science en elle-même, une partie est vérité et une partie fausseté. Pour ce qui est de la vérité qu’elle contient, une grande partie, ou la majeure partie n’est pas nécessaire. La part de ce qui peut être nécessaire n’est pas indispensable à la plupart des natures saines, le sot n’en tire aucun profit, l’homme intelligent n’en a pas besoin, et ses torts sur celui qui n’a aucune clairvoyance concernant les sciences des prophètes sont plus nombreux que ses bienfaits.
[Madjmou’ Fatâwa 9/269]
Cheikh al-Islam, Ibn Taymiyyah (puisse Allah lui accorder sa miséricorde) a dit :
« Les philosophes partisans de l’éternité de l’univers et selon lesquels il résulte d’un déterminant saisissable par l’intelligence, ces philosophes, dont Aristo, adorent les astres supérieures et les reproduisent ici bas sous la forme de statuettes. Aussi sont ils plus mécréants et plus égarés que les polythéistes arabes qui, eux, reconnaissaient que c’est bien Allah qui a créé les cieux et la terre et l’espace qui les sépare, en six jours, grâce à Sa volonté et Sa puissance. Pourtant ils Lui attribuaient des fils et des filles, sans aucune connaissance, et Lui donnaient des associés sans une preuve révélée par Lui.
C’est aussi le cas des licencieux qui excluent les prescriptions et les proscriptions et s’appuient en cela sur le Décret et le Destin, ces gens-là sont dans une situation pire que celle des Juifs, des Chrétiens et des polythéistes arabes. Car, ceux-ci, en dépit de leur mécréance, reconnaissent une catégorie de prescriptions, de proscriptions, de promesses, de menaces tout en donnant à Allah des associés qui établissent en matière de religion des pratiques non autorisées par Allah. Ce qui est tout à fait le contraire de ces licencieux partisans de l’abolition totale de toutes les législations religieuses. Ces gens-là se livrent à leurs propres passion; leur satisfaction et leur insatisfaction sont dictées par des considérations subjectives. Ils n’agréent rien eu égard à Allah et ne désapprouvent rien eu égard à Lui. Ils n’aiment rien pour Lui et ne réprouvent rien pour Allah; ils n’ordonnent pas ce qu’Il ordonne et n’interdisent pas ce qu’Il interdit, à moins que cela ne corresponde à ce pourquoi ils se passionnent. Dans ce cas, ils le font par passion et non comme un acte d’adoration pour leur Maître.
Voilà pourquoi ils ne désapprouvent pas ce qui se passe sur terre en termes de mécréance, de débauche et de désobéissance, sauf quand cela remet en cause leurs intérêts. C’est uniquement dans ce cas qu’ils y opposent. Leur opposition revêt alors un caractère naturel voire satanique puisque loin d’être dictée par une considération religieuse. Ce qui explique leur alliance avec les démons qui leur viennent volontiers en renfort. Ils peuvent même s’incarner devant eux , leur parler et les aider à réaliser certains de leurs desseins, de la même manière que les démons se comportaient jadis avec les polythéistes.»
Madjmou’ al-Fatawa (8/457-458)